16 janvier 2007

Ça y est

Ça y est. Moi, William Drouin, ai plusieurs ambitions dont on connaît la nature bien sûr, mais ça y est. Vous voyez combien ça y est ? Comment les choses s’en vont et combien je suis ? Je suis la grandeur d’un pays, le prodige d’un créateur, à portée de main, voire sous mes talons. On cognera à ma porte je répondrai non. Je me trouve, me découvre, me suis découvert. Vous me direz que jamais les gens ne sont entièrement à découvert, sauf dans le lit mais encore là entre deux draps, mais moi si. Pour faire différent, voilà, je sais qui je suis. Et pourquoi pas l’apothéose d’un rêve ? Vous pourriez l’être vous aussi, grandioses. Seulement moi, une lumière s’est approchée de moi, pas pour me plier l’échine non, elle a voulu me dire quelques petits trucs de première importance : je parviendrai à tout ce que j’ai dans ma petite cervelle de bloc. Bonne nouvelle. Romans, peintures, que d’arts accomplis, mais ne jamais oublier nos premiers pas dans le monde, dans chaque territoire, à chaque domaine correspond une expertise qu’il faut franchir, et ne jamais égaler. Que vos vocations dépassent vos ambitions, pour le peu d’importance que ça a, je vous le souhaite. Maintenant, toujours moi William, ai terminé déjà quelques pour ne pas dire plusieurs chapitres de ma vie (tout comme vous oui oui), et enfin ça y est. Ça y est quoi ? Oh là, ne voyez-vous pas ? L’écriture, juste là, l’écrit, mon stylo noir. J’ai trouvé ma couleur. Le noir, notre premier pas dans la merde. Oups, le monde. Notre premier pas dans le monde, oui.

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