16 janvier 2007

Rome

Vers la gare, allez, tous vers la gare ! vous avez reniflé ce qu’il y avait à renifler, le reste ce n’est que du banal, des Romains des années d’aujourd’hui c’est-à-dire minables comme des Américains (non, non, n’ayons pas peur de dire les choses) qui mangent leurs sandwichs à la manière de leur chez eux à eux, sauf qu’ici ils quêtent pour mes poches, ils quêtent et prient et prient pour un dieu qui paraît-il passe toujours au-dessus de Rome, au-dessus de nos têtes avares d’images de paysages antiques de jules césar avec la couronne de feuilles de rosier ou je ne sais pas oui, disons des roses, épineuses sur les têtes des jules césar comme un roseau bourré de clous sur le front d’un prophète et des prophètes, on n’en voit plus, pas même à Rome, c’est que nous ne savons pas chercher, nous cherchons comme des taupes parce qu’ailleurs, là où les mendiants s’en sortent, eh bien là-bas derrière les images vides il y a le prophète d’aujourd’hui c’est-à-dire minable comme les couronnes d’épines qu’on ne compte plus.

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