c’est l’orage et mes êtres se disputent
une place ou l’autre
« pour autant que cette place soit à proximité de l’autre »
c’est l’orage et les fougères s’agrippent
aux dernières feuilles du fraisier
elles font mourir les fruits
comme de petites étrangleuses
belles mais jalouses
mes êtres se disputent ma tête
pour se couvrir du tonnerre
ils désertent l’endroit des oreilles
mes oreilles vides
cessent enfin leurs voix
en l’absence de mes êtres
enfin j’entends parler
mes propres voix
2 commentaires:
Appréciation de l'auteur : * * *
:)
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