11 juin 2009

De la faune à moi





Des idées parfois viennent 
En tête parfois
Viennent t’entête parfois

En forêt
Le tronc de l’un
Est souvent celui de l’autre
Et se mêle la vitesse
Et les fleurs saccadées 

À la ferme
L’herbe de l’un
Se retrouve dans l’autre
Et nul ne commente
Et nul ne se lamente

À la maison
Le frigo est souvent
Le mien
Et nul ne paie
Et nul n’offre

Mais tous prennent
De la faune à moi
Du mouvement à la cécité

1 commentaire:

William Drouin a dit...

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