astronaute sur la terre
et j’ai cueilli
les praloquences
dans son costume blanc d’oxygène
la ville trop gênée
a tu ses premiers pas
sur le premier bouquet
de praloquences
tu es celle qui jamais
ne parle
qui jamais ne sait
mais qui sait
que je sais
tu murmures sans cesse
le mal des praloquences
*
dans tes rêves
le doré du fleuve les a nourries
mais tu n'as pas mangé la racine
*
et ton coeur supplie
mes pas sur les champs
tu supplies la ville
de retourner aux tulipes
tu supplies la ville
de retourner aux cellules
pour ton mal et tes murmures
je veux le faire pour toi
j’irai cueillir
les dernières praloquences
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