22 juin 2009

Burp





Parfois j’ai envie de vomir je ris à la mort et ça crie haha jusqu’à des heures et je balbutine, je me balbutie moi-même avec moi-même et le mal de coeur qui se lève et me donne envie de mal decoeurer et je prie non pas que ça ne sorte pas mais que ça sorte oui alors je rote et ça va mieux

BURP.

Je déliverne autres choses d’utile à la société et je parle franchement sciemment avec science et je donne les formules desquelles découlent les formules dont je suis de da d’où mais, un écho et dès lors quelques réticences quant à la forme de ma gorge j’ai envie de vomir mais je rote et ça va encore

BURP.

Il y a cette fille que je necktenectarerais et il y a cette autre que je fourmelièfourreleralerelèmais que je me ressaisis derrière mes six pieds trois et pourtant, je pourrais l’agresser je pense, je pensais presque dès lors mais hops un instant, un instant d’envie de vomi et je rote

BURP.

Mais je suis beau et je me mets à penser que je suis vraiment beau en réalité, non seulement le réel mais aussi ma beauté, elle est vraie, je suis ici le plus beau d’entre tous et je peux vraiment véritablement me permettre de m’éventrer la beauté et ce que je veux dire par là, c’est de laisser voir le coeur d’au-travers de cette beauté que j’ai qui a un coeur et le petit

BURP.

Mais ça continue et ça roule, des filles plus idiotes que moi viennent me voir, toutes élégantes et je trouve que la place est toute voire élégante et moi qui es moins qu’élégant mais elles encore moins que 

BURP.

Deux d’entre elles s’embrassent un peu, m’excitent ou enfin le tente et me propose d’aller chez elles car elles me réserve un trip à trois d’enfer et je dis oui mais non je dis oui mais développons quelque chose toi et moi, développons quelque chose de sérieux je veux des enfants elles rient et moi je fais

BRUP. (non là à cette heure-là ce n’était plus BURP c’était BRUP)

Et je répète je veux des enfants, rien de trop abrupte, mais elle pète les plombs me reconsidère et quand une fille vous reconsidère c’est grave ; je me suis rendu chez elles (chez ces deux-là) pour dormir ou enfin pour

BURP. (il est revenu celui-là ; le temps du taxi)

Baiser, c’est ce qu’elles voulaient mais moi je ne voulais rien d’aussi fugace d’aussi fulguracemataphorique j’ai dit non ça suffit je reprends le taxi je m’en retourne chez moi hic!

HIC? BURP.

Pissou ; elle me dit tu t’en retournes chez toi pissou tu as peur du trip à trois qu’on te réserve et je répète je veux développer! je veux quelque chose de sérieux sur lequel de quoi duquel de quoi développer! L’enfant la vie l’enfant la vie je répétais l’enfant la vie et je ne parlais nullement du trip à

BURP. (oops)

Le chauffeur de taxi me ramenait chez moi et je pensais j’ai raté la connerie de l’autre, le déshabillé de l’une mais je m’en moque et je m’en suis moqué une bonne seconde avant de m’endormir dans le rembourré de la banquette arrière et

HUM. LE BOURRÉ.

Et le lendemain de me réveiller de me mal de me tête à savoir je suis qui et où et là et moi qui dis je veux développer avec toi et pour cela, je t’ai appelé pour te raconter et tu m’as dit c’étaient des putes. 

J’ai dit tu as meilleur goût qu’elles

EUH.

J'ai dit je t'aime comme un mort-vivant tu te rappelles et si tu te rappelles je souris parce que moi ça m’échappe ;

et si ça t'échappe je crierai au meurtre que ça t'échappe et pour développer quelque chose de sérieux avec toi, je crierai 

TON NOM.










1 commentaire:

William Drouin a dit...

Appréciation de l'auteur : * * *