Glisser nos doigts dans nos cheveux. Infiniment gratter la masse 
volumineuse, blonde, quand sous nos ongles se glisse l'odeur grasse de 
notre cuir chevelu et qu'il ne reste plus à notre âme que l'envie 
pernicieuse de sentir les doigts qui l'ont touchée. Quand nos doigts 
descendent le long d'une couette en paume et massent la pointe en 
frisettes, dans une boucle où l'on voit se détacher les derniers cheveux
 perdus. L'envie de sentir ces doigts, de les humer jusqu'à la tête et 
d'embrasser la bêtise qui sévissait au-dessus cette tête initiale dont 
je n'en dirai pas plus.
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