14 octobre 2009

Un certain roman de notre W.D.


Du désir de parler, 
il ne reste que le désir 
de tout résoudre par écrit.
(roman de Sir William Drouin)

Notre cher William Drouin (et je le hais entre temps), est rendu à la page dix-sept de son écrit que l'on nomme roman. Et puisqu'il est maintenant devenu écrivain, pas moyen de le rejoindre, pas moyen de lui demander son avis. Il nous laisse là, avec son blog vide, sali par les pourritures qu'il a écrites depuis deux ans. Il ne donne plus signe de vie. 

J'ai été assigné. Je déteste ce mot alors disons simplement que j'ai reçu l'ordre (comme si c'était moins pire d'être esclave qu'assigné) de donner quelques nouvelles au sujet du roman de notre auteur, William Drouin. Bon, voilà, le roman parlera surtout du sentiment de culpabilité causée par l'amour, c'est ce qu'on m'a dit de dire... Le roman parlera de toutes ces choses dont l'être humain se sent coupable : paresse, oisiveté, amour, consommation de drogues et enfin, moi, assurément le roman devra parler de moi, puisque je suis celui qui parle du roman. Enfin, j'espère. Mais l'espérance se résout toujours par l'écriture, c'est là le diction que William pose comme préface, non? 

Bref, ce sera un roman avec tout plein de questionnements, mais aussi tout plein d'actions (c,est ce que William m'a dit de dire : je suppose qu'il voulait attirer le plus large public possible). Roman d'action, d'aventure, de réflexions, de philosophie, d'amour, d'ésotérisme, de religion, de suspens, de tout ce que vous voudrez quoi, c'est n'importe quoi ce roman? Ah, ici, j'ai une indication très précise :

« Dire que mon roman fera de la faiblesse humaine une force indomptable. »

Bof. Y croyez-vous? Pas moi. C'est n'importe quoi ton roman, mon vieux! Ce roman, c'est un peu tout ce que vous n'avez jamais voulu savoir sur la dépendance aux objets, aux êtres humains qui sont aussi objets et le reste du monde, qui est lui aussi un objet...? Et puis vous le lirez s'il le termine un jour. 


L'Homme Révolté

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