5 octobre 2009

Des mots plein la craque



Tzara Rose : les crustacés homophobes, je les veux.

Je vais citer. Je vais exister. Partout entre les craques. J'ai toujours eu un faible pour les craques. Ça a commencé chez mon oncle Fernand. Il avait de superbes craques. Quand il se penchait pour mettre une tarte dans son four, il ne fallait pas manquer l'énorme craque de ses fesses. J'avais plusieurs cousins, et pourtant, je semblais être la seule à remarquer l'ampleur de sa craque. Et surtout, j'étais la seule à être exciter par la présence de ces craques. Je ne comprends pas pourquoi les gens sont davantage intrigués par les surfaces planes que par les fossés de peau, les plis forcés par les reliefs accidentés. Moi, j'aime les bourrelets. 

Le gros : Comme ça, t'aimes les bourrelets? Si je me penche près du four, ça t'excite? 

Tzara : Ça dépend du genre de tarte. Je mange pas de n'importe quoi.

Le gros : Une tarte au sucre, t'aimes ça? Le sucre?

Tzara : Avec deux crèmes et un café, oui.

Le gros : Je vais te faire une tarte au sucre, une tarte au café et une tarte à la crème! Et regarde bien la façon dont je me penche... si c'est pas une belle craque que j'ai là!

Tzara : Tu te penches une fois et je vomis sur toi quelque chose que t'aimeras pas beaucoup...

Le gros : Qu'est-ce que tu vas me vomir encore, hein, ma petite littéraire chérie?

Tzara : Des mots.

Le gros : Tu m'étonnes! Touche ma craque, voir si j'ai peur! Tu sais bien que je les aime moi, tes mots, Tzara!

Tzara : Moi, j'aime les craques. Toi, c'est la merde. Chacun ses goûts. Mais j'ai horreur des craques pleines de merde.


Tzara Rose

Aucun commentaire: