3 septembre 2009

Le bois de Morin-Heights



Joli petit
Bu-bu-bu-bu

depuis l'existence de ces tendres mots
je voyage avec sur les épaules
un cou sans tête

je suis constipé 
à la recherche d'un entre-guerre
pour raconter ma grande histoire

Des furets venus d’Irlande
Étaient venus froids à moi
Fumant la frise de mes quelques poils

j'avais dit stop furets
j'avais dit cela oui

Et les castors comme des bancs peints
Sont arrivés sur leurs pattes roses
Souffler entre leurs dents de ravage
Le bois de Morin-Heights

nous avions signer notre amour
un peu partout
sur la marche des branches de bois

Faut dire fallait s'y attendre
Fumer une cigarette sur une roche morte
Depuis l’ère des fauniers vivants
C’est comme mourir vivant

alors sont arrivés
les gros tas sur lesquels on s'est assis
et le tournis de tes chatoiements

Joli Petit bu-bu-bu-bu

tu m'as dit cela oui
et j'ai perdu la tête

1 commentaire:

William Drouin a dit...

Appréciation de l'auteur : * * *