17 mars 2010

Une mort de la littérature


Je me demande comment les astres peuvent ovuler et comment les piastres peuvent pulluler ; comment la milice peut encore attaquer et la police craquer. Quand on voit de ces choses, de ce qui se passe, de ce qui se vit sous le flou de l’ozone, je me demande pourquoi un humain ne se résilie pas à être un crétin qui ne lit pas.

Je me demande pourquoi on s’efforce pour un écrit si le code morse lui survit. Quand on voit de ces choses, de ce qui se prose, je comprends que les fous rient jaune. Ils rient du flamboyant des artistes et de l’argent des tristes.

C’est drôle. Comme les poutres d’acier fondent vite. Au pôle. Comme les loutres moribondes nous limitent. Il nous faudrait plus de cash. Plus d’incendies. Plus de morts fructueuses. Faudrait y mettre la hache. Carburer à la folie. Gruger les pierres précieuses. 

Je me demande pourquoi la peur s’immisce et pourquoi les pollueurs s’en crissent ; et pourquoi nos coeurs sont lisses si la rancoeur est un vice. Pourquoi continuer d’écrire de jolis textes en espérant, s’il est impossible de créer des circuits complexes chez le mourant...

S’il faut mourir et disparaître. 
Je ne veux pas écrire, je veux être.
Je ne veux guider nulle part.
Je veux dire ce que je veux dire.

C’est qui le con qui va lire Balzac en 4510?

Aucun commentaire: