11 mars 2009

Quand je pense à nous deux



Je t’avais embrassé-raté sur l’au revoir de mon empressé et notre baiser, je l’avais manqué et pour me reprendre, tes genoux sur mes bras je t’ai soulevée la doudou dans un cosmos, pour une prière sur le mort loyal et le lendemain, t’es arrivée chantant du Renaud et la musique que tu as fait jouer, je l’ai mémorisée pour mieux te mémoriser.

Toi dansante-absente je te mémorisais et me suis demandé avec qui tu dansais après m’avoir-eu-moi ; barbu-gros-nez taureau-longue-dent la musique que tu as fait jouer me revient chaque fois que les parties de mon cerveau me flanche chaque fois que je pense : nous deux c’est moi qui te vois, c’est moi qui te darde, c’est toi qui te danses avec les jambes de bambi sur une glace qui fracture une glace.

J’avais douze ans quand j’ai écrit « mon coeur est un lac gelé un hiver où les enfants s’amusent à le fracasser » mais les choses ont changé, tu es bambi un printemps où tu te fous d’un printemps parce que tu dors trop longtemps, je t’ai demandé pour dormir avec toi jusqu’à trop longtemps.

J’ai rêvé ta tête dans un sablier où chacune de tes prunelles coulaient par milliers la parois de mes idées ; j’ai rêvé ma tête où se casse l’amour sur les parois de mon cerveau quand on fait l’amour, c’est pas pour le faire : c’est pour l’amour.

Réveille-toi! Endors-toi! Réveille-toi!... 

Décide-toi!!!




Le sang est fait pour se répandre et tes talons pour se briser dans le rire, dans les anti-pleures de nos crachats moqueurs et pour le pépin ; j’ai fait répandre la surdité de Renaud sur le cri de mes allées, mais mes cris ne sont pas allés.

Le temps s’est joué et la dramatique a voulu ; que d’autres danseront tes jambes à l’odeur de moi - que d’autres réussiront au goût de moi - je criais que jamais je n’ai été un lac! Jamais je n’ai embrassé de sabot!

Je ne connais que la douceur...
Je ne suis que le masculin d’une doudou...

Je t’ai embrassé-raté sur l’au revoir de toutes les chaque-fois que je m’empressais de baiser, je t’ai manquée mais pour me reprendre, tes genoux sur mes bras, je soulève la doudou et ton gloss devient pâle ; je t’ai mémorisée - tu m’as fracassé je t’ai demandé de te répandre quand on fait l’amour, à quoi tu penses quand on le fait pas, est-ce que tu penses à nous deux -

1 commentaire:

Anonyme a dit...

:D xxxxxxxxxxx