30 mars 2009

Les temps bourrent




c’est un trois août


les temps bourrent
appuyés sur des cannes happées
entre le mi-nous et le pis-tout

mes âmes mourent
sur le-dit vent et mes pleures nichent
dans les bars hauts de la veille

c’est un quatre-roues

les pis se tachent
comme les oeufs vrais d’or
dans les nids de ravions

sous mes pas niés
quelques sous liés

c’est un sait tout

les sceaux scient et étalent
avalent leurs cacas nets
et le gris masse

mais la masse ne dit pas
que les masques disent paresse

c’est un on zoue

les arts tissent
mais les toiles filent lentes
sac-cage les arts régnés

je dis vent
mais je pain



et j’y vais sot

3 commentaires:

Charlotte gautier a dit...

il sont bien tes petits jeux de mots
mais le texte est un peu dur a suivre....concentration
con sans traces si on

William Drouin a dit...

haha je t'attendais avec ta réfutation mimétique de mon style...

mais bon, oui, on dit, c'est de la poésie...

Plume a dit...

wow, j'aime bcp ;-)

Vu mon incapacité à écrire des trucs du genre, c'est encore plus beau, haha.