19 mars 2009

Poème de la petite fille pas contente, encore




Les poèmes deviennent lourds Sabrina je ne sais pas si tu te sens comme moi je me sens, mais je me sens comme une dans une vie sombre je vis très très mal ; dans une vie sombre dans laquelle j’ai aimé Bertrand qui est mort aide-moi comprendre en réalité ;

Je n’avais jamais compris ce qu’était l’obscurité
Avant de vivre sa mort

Je n’avais jamais compris ce que t’était le spleen
Avant de voir celui qui ne me voit pas

Les poèmes deviennent lourds Sabrina je ne sais pas si ta frustration se dirige vers autre chose que moi-même, mais moi dans mon cas j’ai les punching bags qu’il me faut mais aucun d’entre eux ne peut compenser la souffrance que j’ai en dedans ; dedans une vie sombre dans laquelle j’ai pleuré des larmes de sang pour un gars peu fier mais pour qui maintenant je pleure des veines entières ;

Mais nos poèmes ne sont pas des poèmes
Ce sont des textos Sabrina

Les poèmes sont trop lourds Sabrina il nous faut arrêter d’écrire et passer à autre chose ; autre chose comme l’action, l’action de l’automne qui me rappelle tant les rameaux de mon maquereau...

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