11 mars 2009

Les amis



Ça, on en a fait des trucs fragiles sur les enfants de notre avenir ; maintenant me voilà, désolé de mes sourires détraqués en nervosités que je me tiens droit sans broncher sans rien ce n’est rien, je m’essaie ; j’essaie de cacher le temps que nous avions ensemble, séparés quand je t’ai connue quand je jouais le jeu dans lequel j’étais l’ami de ton amie ; 

Je me tiens droit je ne bronche pas, je traverse l’angoisse comme une tonne de tonnes ; et depuis je multiplie les je tiens à dire que je jouerai le jeu jusqu’à la fin, le jeu de l’ami de ton amie, 

Ça, on en a fait des bêtises pour se connaître et si je te connais autant qu’un singe puisse connaître une banane, et si je te connais autant qu’un singe ; je jouerai le rôle et je serai l’ami de ton amie ;

Je me tiens droit je ne bronche pas, je souris la bronchite qui tousse te rappelles-tu, ma gorge délavée dans le creux de ton cou, toussant tentant de dire si je joue le rôle, c’est parce que je suis l’ami de ton amie ;

C’est parce que je suis l’ami de ton amie...

Ça, on en a fait des tricheries aux jeux de l’art pour gagner le blanc de la toile, et pour que la Couleur toujours l’emporte on en a fait plus que les autres s’il faut aujourd’hui que tes dessins d’enfants mentent au sujet de nos débuts je tiens à rappeler que si je joue le rôle, c’est parce que je suis l’ami de ton amie ;

Je me suis tenu droit je n’ai pas bronché, j’ai souris la bronchite ce soir-là de nos cinémas, j’ai toussé les pastilles exposant dix parce que tu ne méritais pas que je ne t’aime pas et dans un éclat de pop corn, ton amie est devenue ma petite amie ;

Ça, on en a ri des chandails trop laids pour le design et la mode de ma petite amie, j’ai tout fait pour m’assoir dans les à côtés de toi et soupirant, je t’ai soupiré que je regrettais que ton amie soit ma petite amie ;

Je me suis tenu droit et j’ai soupiré en laissant ma petite amie, et si je l’ai quittée, c’est parce que je soupirais d’être ton ami.


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