Et
sur tout ce que la vie peut mordre , t ordre de mal ou
faire mal, du coeur ou de la poitrine, de l’angine ou des autres
bibites, je pense à toi et aux jours où tu riais à
ne m’en plus souvenir, me racontais la nuit, m e disais le jour,
dansais l’ histoire dis-moi, encore si tu n’es pas morte tout de
suite , s’ il y a une chance ; et sur tout ce que la vie t’a mordu,
tordu de mal ou à t’en faire mal, ton coeur comme un petit pou, fragile
à sauver ou à choisir, mes bras autour de ce que je te voulais de
trop, sublimes tes yeux; et sur tout ce que la vie t’a
été, ton coeur ne s’ arrêtait jamais, et je le sens encore
sur mes oreilles le battement de tes éveils, pour la rime
quand tu sortai s ébouriffée du lit comme de la
ouate d’un oreiller , bourrue fée que je t’aime et que je le dis,
le soleil nous bronzait l’esprit mais ne pointait jamais
midi; et sur tout ce que la vie a fait battre ton coeur , le
mien suivait, sans faute; et sans cesse sur ton nom je commet s
la faute d’encrer mes mots...
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