Si un jour mon chien décidait de devenir écrivain, quand bien même il  le deviendrait, il ne serait pas meilleur pour écrire que s’il avait  décidé d’être pâtissier à la place. Savoir écrire, que ce soit en  faisant des gâteaux ou en écrivant, on le sait ou on ne le sait pas.  Écrire, ça ne s’apprend pas. Ça s’aime ou ça ne s’aime pas.
Il  y a une moitié de moi qui aurait aimé photographier les chimpanzés dans  les forêts du Congo. Tandis que j’écris, cette moitié n’est pas laissée  pour compte. Elle interfère continuellement sur mes choix. Elle  organise ma vie afin de pouvoir sous-tirer de mon vécu des éléments qui  sont utiles à la compréhension de la photo et des chimpanzés. Tout cela  au cas où un jour l’envie me prendrait d’en photographier un.
Il  en va de même pour toutes les ambitions que vous avez. Lorsque vous  faites un choix, vous ne le faites qu’à moitié. Il existe une part de  votre cerveau qui choisit ce que vous n’avez pas choisi. Cette part  s’assure que, si jamais vous reveniez sur l’un de vos choix, vous soyez  aptes à le satisfaire.
Bref, le choix ne signifie pas la  perte. Votre cerveau rempli les cases que vous ne choisissez pas. Ainsi,  peu importe que vous décidiez d’explorer une ambition refoulée que vous  n’aviez jamais osé approcher, vous vous y retrouverez toujours pareils  que si vous y aviez consacré toute votre vie.
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