24 juin 2010

L'impossibilité philo-amoureuse


D’abord, il faut savoir que les êtres humains vivent en société. La notion de société est un concept abstrait. Il ne détermine ni l’identité des êtres humains, ni leur avenir, mais les pousse à travailler ensemble. Cela dit, bien que plusieurs personnes n’aient pas de travail, tous les humains sans exception sont issus d’une société. 

Le travail diffère selon le secteur et le domaine. Certains cuisinent, d’autres construisent des maisons, d’autres calculent, évaluent, aident les malades, etc. La liste des travaux humains est infinie. L’identité, quant à elle, est déterminée par le rapport qu’entretient l’individu avec la société dans laquelle il interagit. 

Certains humains naissent ou deviennent méchants (la méchanceté est liée à la violence : on parle de violence lorsqu’un humain en tue un autre, ou le blesse, physiquement ou verbalement). D’autres naissent ou deviennent gentils (la gentillesse suppose l’empathie, la compassion, la pitié, la générosité, le don de soi, etc.). Mais tous les humains, sans exception, ont le pouvoir de transformer leur avenir. 

L’avenir est aussi une notion abstraite. Elle est un mélange entre l’inconnu et la possibilité. Par exemple, si un humain vous dit : « Je ne sais pas ce que je vais manger ce midi », il est en train de vous parler de l’inconnu. S’il ajoute : « Je vais peut-être essayé le nouveau sandwich au jambon », il vous parle d’une possibilité. Chose certaine, cet être humain est en train de vous parler de l’avenir. 

L’avenir est souvent source de problème pour les êtres humains. À cause d’un réflexe de peur qui leur est de nature, ils préfèrent souvent ne pas prendre de risques afin de ne pas gâcher leurs chances de réussir :

« Je risque d’être déçu par le sandwich au jambon. Je vais prendre celui à la dinde, comme hier. »

Réussir, c’est avoir du succès. Et le succès est gage de bonheur, car il assure une bonne estime de soi :

« Je sais que leurs sandwichs à la dinde est délicieux. J’ai fait le bon choix en demandant un sandwich à la dinde. »

L’être humain, la plupart du temps, refuse de se confronter à l’inconnu et aux possibilités. Il préfère se confiner dans les mêmes choix. Cette récurrence dans les choix s’appelle routine. La routine joue un rôle important dans le sentiment de la stabilité humaine. Sans elle, les travailleurs constants, qui sont la base d’une société fonctionnelle, n’existeraient pas. Qui plus est, sans elle, les changements seraient beaucoup trop fréquents, ce qui provoquerait une anxiété :

« Quoi?! Vous n’avez plus de sandwich à la dinde?! » 

L’anxiété (liée au stress, à la panique, à l’incertitude, aux tremblements, à la santé, etc.), est due au travail et à la société. Pour palier à l’anxiété, les humains trouvent différentes méthodes : drogues (liées aux substances illicites, dont la marijuana, la cigarette, l’alcool), yoga (lié aux effets de l’âme, dont le calme, le sommeil, l’éveil, la conscience, la découverte), sport (tennis, jogging, boxe, hockey), etc. Leur méthode préférée, toutefois, demeure l’amour : 

« S’ils n’ont plus de sandwich à la dinde, nous irons ailleurs mon amour. »

L’amour est un lien très fort entre deux êtres humains qui, témoins de la vie de l’autre, ont besoin de parler ensemble et de s’embrasser. Puisque les amoureux fonctionnent à deux, ils doivent poser des compromis afin de plaire aux deux parties : 

« Ma blonde n’a pas le temps d’aller ailleurs parce qu’elle retourne travailler dans dix minutes. Tant pis, je vais prendre le sandwich au jambon... »

Les compromis, rarement appréciés des amoureux, sont souvent déterminés par le travail et la société. Ces compromis, qui font dévier les goûts humains, permettent toutefois de gâcher leurs chances de réussir :

« Je savais que leur sandwich au jambon me donnerait mal au coeur... »

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