Ma bière est un biberon
Qui suce mes pensées
Plus j’en avale
Moins je dévale
Sur les traces de la marche
J’ai couru
Jusqu’à ce qu’elles se vengent de moi
J’ai pleurniché sur les femmes
Mais elles n’ont pas voulu de mes larmes
Quelques fois
Elles m’ont fait la pitié
M’accordant un regard
Mais dans leurs plus creux
Elles m’ont vu
Me moquant de la liberté
J’ai sucé
Le plus rocheux de mes pensées
J’ai soufflé
À leur oreille
Les vents couverts
J’ai pleuré
Moi non plus
Je ne veux plus de mes larmes
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