Car je n’écrivais que l’été
Je ne pensais à rien
Et je ne savais faire rien
Que l’envers de tout
Je me mêlais à la terre
Mais la terre ne se mêlait pas
J’arrachais les herbes mauvaises
Comme d’autres arrachaient les mauvaises herbes
Je me fâchais contre moi-même
Comme d’autres tuaient des vaches
Je me détestais
Comme ceux qui me détestaient
Me détestaient
Puis un jour
J’ai tassé la neige
Et la lumière a été
Tout le monde est mort
Je suis seul vivant
Et seul responsable
De la mort des autres
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