20 novembre 2008

Trois-Rivières





À tant lire à l’envers
Je me suis perdu à l’endroit

Mes limites t’ont débordé
Tu as couru voir ailleurs

Trois rivières coulant au nord
Dans le froid de mes bêtises

Je me suis pris de nouveaux ressacs
Pour pallier à tes absences

Une troisième ignorante
Menaçante de notre couple

Mais rien ne vaut ton absence
Lorsque je l’anime de mes songes
T’imaginant sur mon mur

Comme un pauvre peintre
Que je suis avec les couleurs

Du gris ou du vert
Du vert ou du gris
Que le droit soit l’envers

Peu m’importe puisque je me lis

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