C’est ma chaise que tu entends
Que tu vois je veux dire
Que c’est ma chaise que tu n’entends pas mes angles cloués d’être neufs dans la miniature de mes poutres croisées de se tapir derrière ma peau qui se craque par ce que l’angoisse n’invente rien ne sert de la froncer derrière l’écorce d’une suprise me sursaute, de mes sourcils scandalisés à chaque assaut d’irréel qui me surgit le pincement des marges au centre d’une table engluée par les mains collantes d’un passé devant moi me sursaute, de ce rêve qui s’étend sans que ça ne trace aucune parenthèse pour personne ne m’a vu, sur cette chaise personne!
C’est ma chaise que tu ne vois pas le dessin que je dessinais
Que j’écrivais je veux dire
Que c’est ma chaise que je dessinais en écrivant à plat sur l’étrange à ce qu’elle m’épatait l’épanchement de me pincer pour évader la matinée d’une autre mère figée à la surdité de fouiller la poussière humide comme l’enfance de celui qui l’a pleurée sur cette chaise sautait, de ses noeuds que j’ai jetés au chemin de mon fer par ce qu’elle faisait mal de vivre à deux appartements rayés d’une même veine lors de cette nuit d’il y a dans ce plancher une erreur de planches que je jurais pour me déconstruire de ma mère sur cette chaise sautait, dont le visage se décolle et rafale la crise du présent mal traité pour la langue!
Ce qui a été dit sur cette chaise qui ne se dit pas
Ce qui a été écrit sur cette chaise qui ne s’écrit pas
Ces planches de bois
qui ne m’appartient pas
ne m’appartiennent plus
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