tu t’es emprisonnée derrière une lignée
de vampires assoiffés du sang qui coule derrière tes joues
derrière tes pleurs
tu t’éloignes un peu chaque jour
de tes perfections rêvées enfant
Je me suis emprisonnée derrière une lignée de vampires assoiffés du sang qui coule derrière mes joues, derrière mes pleurs.
J’ai un sentiment en-dedans.
dans la dépouille fumante de ton rêve d’enfant
un dessin d’amour te fait dire pourquoi
couverte de découvertes
Les restes de mes rêves fument devant moi. Des amours inutiles qui ne hissent pas les ambitions. Des amours qui ne me rendent pas plus grande. Des amours couverts. Des raccourcis aux découvertes dans lesquelles je veux piler.
la lassitude des matins
éparpille le doute
comme un papillon
qui ferait de ses ailes
un fouet d’ennui
Je ne sais pas. L’ennui du matin, du midi et du soir pousse mes envols vers la nuit. Je sors et ris. M’amuse et vis. Ce que cherche l’amour, peut-être le lieu où rien n’est tranquille.
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