30 juin 2007

Chut!

Ça recommençait par les mots de ma naissance qui se perdaient encore aux labyrinthes de mes sensations troubles et tourbillons noirs que j’avais aux coins de l’œil anxieux de mes angoisses qui font de ma vie l’interlude d’avant ma mort : le négatif de ma mère soûle flashait, délaissé sur mes tempes pleines de marques coupantes cicatrisées par les spasmes de mes tremblements quand j’ai l’overdose de l’irréel, il faut que ça cesse! Il faut que ça cesse!

Chut! Chut!

Ça tourne un peu plus au royaume du chez toi bien que je m’extériorise la nausée de l’oreille souffrante pour toutes les fois où mon bonheur ne fut qu'un mensonge et m’extirpe au stress de mes crises sur l’extérieur qui me fait de plus en plus peur sans toi et de l’absence, je ne saurais devenir autre chose que le cadavre qui m’attend au tournant de la route que je ne prendrai pas et je ne prendrai pas le volant! Je te le laisse! Je ne le prendrai pas! Et les chars ne m’assommeront pas!

Chut! Chut! Rendors-moi…

Bouffée de dégueulasserie au cerveau et les choses se sont animées au mauvais sens de mon horloge avec le mal chronique de mes perceptions débiles si les autres existaient évidemment, si seulement les autres existaient, je vieillirais plus malade encore que toutes les maladies pour lesquelles tu m’as voulu!

Chut! Chut! Calme-moi…

Je m’éteins à la cendre de tout ce que j’ai refusé de boire ou de fumer à l’amour que je t’ai porté avant que s’annonce le cataclysme de moi sur toi souviens-toi les draps vides, ils me resteront dans le sang de mes complaintes et si je meurs je crois que c’est maintenant, au moment où je tournerai la tête vers toi!

Chut! Chut! Respire-moi…

Que tu me soignes comme si j’étais le bébé d’une planète où les monstres vomissent sur les autres la nausée de leur psychologie malade dont personne n’a pris soin avant l’adolescence et cela, même si les mères s’étourdissent et que les pères ne parlent pas! Prends-moi avant que la vague ne fasse le travail!

Chut! Chut! Aime-moi…

Pour l’élasticité de ma nuque et le calvaire de mon cou, j’avalerai une autre gorgée de vertige pour tout ce que j’ai refusé de dire et d’éclater de colères pour ma peur d’être un salaud, salaud que je suis et s’il faut que ça explose, je viserai la gorge de ta santé et s’il faut que cette gorgée soit la dernière du dernier chapitre de ma peur de mourir, je deviendrai adulte et sûr de l’être!

Chut! Chut! Chut…

Chut.

Les démons m’ont rendu visite hier soir.
Ils me sont entrés par le crâne.
Ils voulaient mon âme.

Je pense avoir avalé quelque chose malgré moi mais si je récidive autant, c’est l’angoisse qui est à la cause et à la peur du pchhh qui résonne dans mon oreille et que tu n’entends pas! Tu n’as pas entendu l’amour qui m’a fait chuter! Une troisième fois dans tes bras! Je chute encore! Chut! Troisième monde que tu es! Chut! Réelle que tu es!

Chut! Chut! Chut…

Chut.

Ce sont les démons qui ont atteint ma salive.
Un peu trop tôt.

Pour ma mort, je n’ai plus peur.

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