24 avril 2014

L'amour


Mon amour comme l'impossibilité d'un rêve quand tout le monde y est mort mais qu'encore subsiste la possibilité d'un matin vivant, quand l'éveil sonne et qu'il est heure, qu'elle s'absout fausse la mort du lendemain; mon amour comme la beauté d'on ne sait où provenir, d'une toile visitée ou peinte, d'une ville lointaine ou juste là, dans mes bras comme dans un berceau, un croissant fertile vivant d'une civilisation entière qu'on puisse vivre à nous deux; mon amour, mon coeur vrai, ma vérité que jamais je ne n'oserais raconter, mes artères qui poussent au son de tes oreilles, et ton ouïe capable de prédire ma vie ou ma mort comme un suivi de témoin; mon amour légitime et durable pour lequel les parents ne veulent plus dire grand-chose sinon qu'ah oui vous êtes beaux, mais qu'encore je demande au reste de la face du monde de comprendre que la tienne demeure d'exception; mon amour belle, mon amour rêveuse pour qui les adjectifs ne se conjuguent plus; pour toi je dis que les mots seront toujours trop peu, et jamais mes phrases ne pourront imiter le centième de ce que tu me fais vivre...

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